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Article(s) avec #aviation generale tag

Robin Aircraft - made in France

Publié le par JS Seytre

À la suite de la faillite d’APEX, Robin Aircraft a fait bien mieux que de pérenniser la présence des avions Robin sur le marché de l’aviation de loisir . La société de Darois à côté de Dijon a propulsé le DR400 dans le 21ieme siècle avec le DR401. L’avion conserve ses superbes qualités de vol en s’enrichissant de nouvelles solutions d’ergonomiques et d’avionique moderne.  Parmi les avantages de la gamme , il y a également le large choix de motorisations essence ou diésel. Aviasport propose dans son numéro 759 d’Octobre / Novembre un comparatif entre le DR401 équipé du GMP Continental CD155 et la version mû par un Lycoming O-320.


En plus de ne pas avoir pris une ride, le dernier descendant de la formule Jodel est intégralement construit en France et sa construction en bois , outre sa longévité et sa facilité de réparation, s’inscrit dans une logique de développement durable.

 

 

En supplément: superbe film sur la saga des avions JODEL et ROBIN (et ça n'est pas fini!)

 

R172K hydro en vol montagne

Publié le par JS Seytre

Avec quelques 44000 exemplaires produits, le Cessna 172 reste l’aéronef le plus construit de tous les temps. En particulier, il est indissociable du paysage de l’aviation générale, des plus petits aéroclubs aux plus grandes écoles de pilotage professionnelles.
Si les dénominations C et F172 (pour les modèles fabriqués en France par Reims Aviation) sont familières de la plupart des pilotes, d’autres suffixes sont moins connus, comme le « P » pour « Powermatic » (préfigurant le 175 à moteur réducté et hélice
constant-speed) ou « R » pour « Re-engined”.

C’est une impression de vol sur une version hydravion d’un R172K de 210 chevaux dans les environs de Seattle, ville symbole de l’aéronautique*,  que nous offre le numéro de Juin - Juillet 2018 d’AVIASPORT.
Ce Cessna 172 sur-vitaminé s’avère bien adapté au terrain de jeu des lacs d’altitude vers les premiers contreforts du mont Rainier.

 

* Seattle entre aérospatial et culture

Le Voyager de B. Rutan dans le hall aéroport de Seattle

Pour les passionnés d’aviation, Seattle est avant tout la ville de ‘The Boeing Company’,  constructeur d’avion centenaire. Boeing est avant tout associé aux gros porteurs : les avions de ligne (317 « Clipper », 707, 747) mais aussi les bombardiers lourds, depuis la seconde guerre mondiale (B-17 « Flying Fortress », B-29 « Superfortress ») jusqu’au B-52 « Stratofortress » hexaréacteur. Néanmoins, en 1916, le premier avion de la compagnie, le Boeing B&W (des initiales des deux fondateurs  William E. Boeing et George Conrad Westervelt) est un hydravion ! Aujourd’hui, les produits phares comme le Boeing 737 NG et 747-8 sont toujours en production aux côtés des 767, 777 et du dernier né 787 « Dreamliner » à la structure majoritairement en matériaux composites. Le 10 000 iéme 737 vient de sortir des chaines de production de Renton, un record pour l’aviation commerciale. Ce best-seller dont le premier vol  remonte à 1967 reste le principal concurrent de la gamme des Airbus A320 sur le segment des moyen-courriers. En plus de la chaine de Renton, la région de Seattle compte également l’usine de construction des long-courriers sur le site d’Everett (de 40 hectares sous un seul toit soit 74 terrains de foot), et le musée Boeing sur l’aéroport international du Comté de King dit « Boeing Field ». Le milliardaire Paul Allen a également installé son impressionnante collection d’avions à Everett. Un peu plus au sud,  Blue Origin, la compagnie que Jeff Bezos a fondé pour la production de ses fusées

« New Glenn », a élu domicile dans d’anciennes installations Boeing.

Pour ce qui est de l’aviation générale et l’hydravion en particulier, les Lac Washington et Union n’hébergent pas moins de 5 écoles de pilotages et aéro-club assurant des formations SEP Sea. On est plus très loin du Canada, la patrie de l’hydraviation, et l’environnement commence à y ressembler : les lacs sont nombreux, avec de grandes étendues forestières et de hautes montagnes ; terrain de jeu idéal pour voler avec flotteurs au milieu de la nature.

Au-delà de l’aspect aéronautique, Seattle est une ville qui ne manque pas d’attraits culturels et touristiques. La ville a vu entres autres naître 2 légendes du rock, Jimmy Hendrix et Kurt Cobain. On peut aussi citer l’ancienne ville souterraine : à la fin du 19ieme siècle, face aux risques d’inondations, il fut décidé de surélever la ville.  Les sous-sols ainsi créés devinrent vite le lieu d’une vie parallèle pendant encore quelques décennies. Des visites guidées sont organisées pour découvrir ce côté ‘underground’ de Seattle.

 

R172K hydro en vol montagne

Schleicher Ka 4, et la construction en tubes soudés pour l’aviation légère

Publié le par JS Seytre

Au cours des années 30, la construction métallique a pris le pas sur la construction bois et toile dans le monde aéronautique industriel, grâce à l’arrivée de matériaux nouveaux comme les alliages légers à base d’aluminium. Du côté des planeurs, l’américain Schweizer a ainsi démontré que l’on pouvait réaliser des machines de très hautes performances et aussi légères que les appareils en bois, avec le biplace SGS 2-8 de 1938. Mais ces matériaux sont considérés comme stratégiques pendant et même après le second conflit mondial et réservés à l’aéronautique militaire. De plus, les structures de bois revêtues des fuselages sont complexes et chères à fabriquer.

Ainsi, pour relancer le vol à voile en Allemagne, l’ingénieur Rudolf Kaiser (à qui l’on doit les planeurs des séries « Ka », « K » puis « ASK ») réalise en 1953, à la demande de la firme Schleicher, le biplace Ka 4 « Rhönlerche II » à la structure du fuselage faite de tubes soudés et entoilée. Cette construction mixte « tubes et toile » sera très répandue jusqu’à l’avènement du « tout plastique » pour la réalisation des planeurs modernes. Kaiser extrapolera également une version légèrement améliorée du « Rhönlerche II », le Scheibe « Specht » (Pivert).

Alexander Schleicher et Egon Scheibe étaient tout deux des fabricants de planeur prolifiques. L’entreprise Schleicher continue de produire un planeur école, l’ASK-21 ainsi que des modèles de haute performance (ASG-29 et 32, ASH-30 et 31 etc.). Scheibe est largement connu pour sa série de motoplaneurs TMG SF-25 (toujours en production sur demande) et 28. Fait qui peut paraître étrange, R. Kaiser a partagé pendant un certain temps son talent entre les constructeurs Schleicher et Scheibe. A titre d’exemple, le Ka-5  est une production Scheibe et non pas Schleicher ; c’est par ailleurs à mon avis le monoplace qui ressemble le plus aux biplaces K-7 et ASK-13, de par sa voilure en flèche inversée.

Le numéro de Novembre / Décembre 2017 de Vol à Voile Magazine revient sur le Ka 4, qui malgré ses performances médiocres même à son époque, a largement contribué à relancer le vol à voile après guerre et à assurer la transition de l’apprentissage sur monoplace en instruction sur planeur biplace.

 

Performances du Ka 4

Vs = 56 km/h

VNE = 170 km/h

Finesse = 19 (à 79 km/h)

Taux de chute mini =~ 1,0 m/s (à 62 km/h)

Du Messerschmitt 108 au Nord 1002

Publié le par JS Seytre

Durant les années troubles de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne nazie a fait un usage intensif des structures industrielles des pays occupés. Le complexe militaro-industriel français n'a pas fait exception et le site de production des Mureaux de la Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Nord s'est vu imposer la construction sous licence de l'avion de liaison Messerschmitt 108. À la libération, la construction de cet avion aux excellentes performances et nombreuses innovations techniques a continué sous diverses versions. Dénommées Nord 1000 à 1002, ces appareils continueront à servir sous les cocardes tricolores jusque dans les années 60 alors que quelques uns resteront en état de vol dans le civil.

Le numéro de Juillet / Août 2017 d'Aviasport revient sur cet appareil d'exception dont un exemplaire est amoureusement préservé en état de vol par Jacques Strubi sur l'aérodrome de Montélimar.

Site de J. Strubi

Breezer B400, classique, élégant et efficace

Publié le par JS Seytre

Parmi les ULM et LSA qui s’inspirent des avions Pottier, le Breezer B400 possède des atouts pour séduire. Cette machine facile à mettre en œuvre dispose entre autres d’un confort et d’un agrément de pilotage très appréciable.

Le numéro de Mai 2017 d’Aviasport, consacre un article à cette machine dont la variante B600 a également obtenu sa certification CS-LSA.

CubCrafters Carbon Cub: le best-seller de Piper remis au gout du jour

Publié le par JS Seytre

Alors qu’en 2012, le vaillant Piper J-3 fêtait ses 75 ans, les avions descendants de la formule « Cub »  sont toujours produits en 2016. Parmi les entreprises qui ont fait évoluer le petit biplace en tandem à ailes hautes  et train classique, CubCrafters est certainement la plus prolifique.

Cet avionneur de Yakima dans l’état de Washington propose des versions largement modernisées du PA-18 « Super Cub » : les Sport Cub, XCub et Carbon Cub. C’est sur ce dernier que se penche le numéro d’Octobre 2016 d’Aviasport, alors que le kit Carbon Cub EX-2 est maintenant disponible en France grâce Eric Delesalle, à travers sa société Horus.

Couverture du magazine: photo PE Langenfeld

Couverture du magazine: photo PE Langenfeld

Remerciements: 

E. Delesalle, PE Langenfeld, G. Seytre

Le Raid Latécoère Aéropostale - Escales africaines 2016

Publié le par JS Seytre

Chaque année, un groupe de passionnés d'aéronautique organise un raid en avion léger de la France vers le Sénégal : le "Raid Latécoère" Afrique. Le but de cette organisation est d'entretenir la mémoire des lignes aériennes Latécoère - Aéropostale et des pilotes qui les ont ouvertes il y a maintenant presque 100 ans. De plus, l'association soutient des établissements scolaires et à vocation humanitaire dans les pays traversés par le raid grâce, entre autres, aux versements des participants.

Pierre-George Latécoère, industriel et constructeur d'avions, avait l'ambition de relier les hommes grâce au formidable potentiel de l'aéronautique. Il mit donc en place une compagnie aérienne afin de transporter le courrier de Toulouse vers Dakar, et plus tard de Natal à Buenos Aires après une traversée transatlantique en hydravion. Les héros de cette épopée étaient Mermoz, St-Exupéry, Guillaumet et bien d'autres.

J’ai l’immense joie d’avoir fait parti de l'édition 2016 qui s'est achevée le 10 Octobre. J’ai rejoins la caravane de 23 avions et ULM à Dakar le 1 Octobre pour prendre place à bord d’un Cessna 182. J’ai pu donc effectuer les escales retours de voyage sur les traces de l'histoire de l'aviation.

Hôtel de la Poste - St-Louis du Sénégal / En vol entre Atlantique et SaharaHôtel de la Poste - St-Louis du Sénégal / En vol entre Atlantique et Sahara
Hôtel de la Poste - St-Louis du Sénégal / En vol entre Atlantique et SaharaHôtel de la Poste - St-Louis du Sénégal / En vol entre Atlantique et Sahara

Hôtel de la Poste - St-Louis du Sénégal / En vol entre Atlantique et Sahara

Avions Wassmer

Publié le par JS Seytre

Avec Mudry, Piel, Robin, et autres fabricants d'avions Jodel et dérivés, Wassmer a fait les beaux jours de la construction d'avions de loisir à la Française. Le numéro de Mars 2016 d'Aviasport re-découvre les monomoteurs du fabricant d'Issoire.... ne manque plus qu'un dossier sur les planeurs de la firme dans Vol à Voile.

L'auteur tient à remercier chaleureusement Christian Collignon pour le vol dans son WA-51A et Pierre Corny pour les renseignements, son site sur l'histoire de Wassmer est par ailleurs excellent.

Avions Wassmer

Collision en vol de 2 monomoteurs d'une patrouille de voltige au-dessus d'une plage de l'Adriatique

Publié le par JS Seytre

Les avions, à priori des Van's RV-4 et 7, étaient en vol miroir au cours d'une démonstration acrobatique. Il semblerait d'après la vidéo que le pilote de l'appareil en vol dos n'ait pas assez poussé sur le manche en sortie dos, ou peut-être était-il déjà à trop faible vitesse. Quoiqu'il en soit, au moment de revenir sur le ventre, il percute son équipier se trouvant sous lui. On voit ensuite que ce dernier redresse remarquablement son appareil au ras des flots après la chute des 2 avions enchevêtrés sur quelques 300 ft, alors même qu'il semblerait que l'aile gauche de l’autre avion ait impacté le cockpit (malgré une tentative d'évitement de sa part). D'après les médias, le pilote a ensuite effectué un atterrissage d'urgence sur la plage et souffre de légères blessures. Quant à l'autre avion, il s'est abîmé en mer après que son aile gauche se soit détachée à l'impact. Le pilote ne s'est pas éjecté et n'a pas survécu.