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Article(s) avec #aviation civile tag

Du Gard à la Suède en DR-300/115

Publié le par JS Seytre

En cette période de confinement, quoi de plus agréable avant la reprise des vols que de lire le récit d'un voyage VFR du sud de la France à la Suède  il y a un peu plus de 40 ans. D'après l'article paru dans les Actualités de l'Aéro-Club d'Uzès n°90 d'avril 2020.

Août 1979.

 La multinationale qui m’emploie vient d’acquérir l’unique usine d’un groupe suédois d’envergure internationale qui désinvestit dans ce qui n’appartient pas à son « core business ».  Dès lors c’est un défilé de cadres du siège, d’ingénieurs et de techniciens des filiales belge et française pour échanger les bonnes pratiques. Je fais partie du contingent.  J’ai 31 ans et 200 heures de vol, je me débrouille en anglais, même si je n’ai pas la QRI, je suis un « rebroussier » et je n’ai pas envie de prendre le charter. Le coup me parait jouable en DR400. Je suis déjà allé jusqu’à l’usine Belge près de Liège, et je tords à nouveau les bras à ma direction qui accepte, moyennant la signature d’une décharge.  Malheureusement, le seul avion disponible est le DR300 F-BTBS de 115 cv. Il est lent, pas trop équipé (pas d’horizon). Pas de gilet non plus pour le survol maritime.

 Mercredi 08 Août 

Décollage de Pont Saint Esprit et arrêt à Montélimar avec qui je m’étais entendu pour prendre un gilet gonflable. Puis route directe vers Strasbourg. En fin de matinée, début d’après-midi, ça cumulifie fort sur le Jura et je dois slalomer entre les têtes bourgeonnantes. En ces temps-là il n’y avait pas autant de SIV et les services Info étaient ceux des 5 FIR. Seine Info me rappelle de maintenir VMC et de ne pas interférer avec les niveaux IFR. Au-dessus du Crêt de la Neige l’aéroport de Cointrin n’est pas loin. L’approche de Strasbourg ne présente pas de difficulté particulière, la tour m’annonce le décollage de 2 Mirage III et je fais 2 hippodromes avant de me poser Ravitaillement du pilote et de l’avion, et dépôt du plan de vol à destination de Copenhague via Hambourg. Ça a déjà été chaud, mais le plus beau reste à venir. Le vol au-dessus de l’Allemagne est tranquille, en lisière des TMA de Francfort et Hanovre via le VOR de Giessen où je croise de près un autre appareil. Un jour je lirais dans Info Pilote qu’il est conseillé de ne pas chercher à faire une verticale pilepoil des VOR parce qu’on peut y rencontrer du monde qui fait pareil … 

Arrivée à Hambourg. Il ne se passe rien de spécial, et pourtant quand je pénètre sur le taxiway, le contrôleur me demande de passer à la tour. Aïe, qu’est-ce que j’ai bien pu faire dans le trafic? Quand je pénètre dans la salle, une immense carte au mur me saute aux yeux et deux contrôleurs m’attendent. Très courtois,  ils me disent :

- On a bien reçu votre plan de vol pour Copenhague.

 et ils m’amènent devant la carte :

-  Votre route passe tout prêt de la RDA (République Démocratique Allemande), ici se trouve l’ADIZ (Air Defense Identification Zone, hachurée dans les 2 sens sur la carte), c’est une zone d’exclusion et les MiG peuvent vous tirer dessus sans sommation.  Je ravale ma salive. Effectivement mon trait tangente l’ADIZ. Il faudra naviguer fin. Ravitaillement et décollage pour EKCH via le VOR de Skydstrup. Mais le VOR n’est pas détecté, même quand je passe tout près. Et je comptais sur lui pour me pousser pour traverser le détroit entre le Jutland et l’île de Sjaeland où se situe Copenhague. Je pousse jusqu’à la côte, le ciel est OVC et il commence à faire sombre. Par chance j’aperçois des ferries qui font la navette dans les 2 sens et laissent derrière eux un long sillage. Vérification du cap des sillages et de l’avion, on y va. La traversée ne dure que quelques minutes et je contacte Copenhague. Il fait de plus en plus sombre et c’est le radar qui me prend en charge sans que je le demande. Il me donne des caps et des altitudes. Jusqu’au moment où : «  la piste est à vos 12 heures » . En un éclair tout le stress et toute la fatigue s’évaporent. J’ai devant moi une piste immense éclairée par tous les feux de la rampe et je glisse doucement vers elle, comme un grand ! Avec un atterrissage entre CS et CS+30 sous ces latitudes en été, c’est peu dire que la journée a été longue : 9 H 40 de vol. Serrage du frein de parc mais je ne ferme pas à clé la cabine, selon la coutume à Pont Saint Esprit. Je vais vite dormir dans un hôtel proche de l’aéroport.

Jeudi 09 Août

 Arrivée sur le parking. Il a plu hier soir. Pré-vol. Dans l’habitacle, je découvre le robinet d’essence fermé. Je l’ouvre, mais ça m’inquiète, à Pont on ne ferme pas l’essence en rentrant l’avion dans le hangar. Pas un mot laissé sur un billet. Ça me turlupine, je rencontre quelqu’un et je comprends qu’un rondier a dû le fermer en passant. Bizarre, mais je ne pousse pas plus loin. Roulage avec un 747 à côté sur un autre taxiway, ça en jette. Autorisation alignement et décollage. A la prise d’assiette de montée, une lumière rouge dans le champ visuel périphérique. C’est la pression d’essence. Tout se bouscule dans ma tête, il faut prendre une décision, et vite. Je crie à la radio :  

- j’ai une alarme de pression d’essence

- Vous  pouvez vous poser droit devant

Effectivement il m’en reste assez sur cette piste de 3000 m ou plus. Retour au parking, recherche de quelqu’un qui puisse réparer, le temps tourne. Le coupable c’est un petit joint torique d’un purgeur qui s’est cassé et qui fuit. Il se peut que la personne que j’ai rencontrée m’ait dit ça en me montrant l’irisation sur la flaque sous l’avion et que je n’aie pas compris (?)  Re-décollage à destination de Göteborg, là où nous déposent les avions de ligne. Suivi d’une route jusqu’au nord de l’île et traversée entre Helsingor et Helsinborg. Le VOR de Göteborg ne répond pas mais il n’y a pas de difficulté à suivre un cap nord en s’aidant s’il le faut de la route ou du trait de côte. J’ai perdu des heures, Göteborg est au nord de l’usine alors qu’il y a un terrain au sud : Halmstad. Je gagnerais du temps en m’y arrêtant. Ce que je fais, et je me retrouve à rouler entre DC-9 et SAAB Draken, car Halmstad, comme Strasbourg, est un aérodrome mixte civil / militaire. Le SAAB Draken était un avion aux lignes parfaites comme le F-104 Strafighter, le P-51 Mustang ou le Super Mystère B2. De la génération du Mirage III c’est une aile delta, mais ses 2 entrées d’air aplaties en font un double delta. J’arrive très en retard à mon rendez-vous, et ce qui est marrant, c’est qu’on ne me reproche pas d’avoir pris ce moyen de locomotion, mais d’avoir eu une panne.

Le DR300 F-BTBS à Halmstad

Vendredi 10 Août

Départ en fin d’après-midi. Il a encore plu, le plafond est OVC et très bas. Les phares de voitures seront un auxiliaire utile jusqu’à Malmö et il n’est pas nécessaire de descendre pour intégrer la vent arrière…. En 1979 les éoliennes n’existent pas. Nuit à Malmö.

 Samedi 11 Août

 La nuit est de courte durée, le jour me réveille à 4 H 45. C’est un ciel de traîne pour le début de cette navigation à destination de PSE. SCT Cu 2000 ft comme on dirait aujourd’hui. Le saute-mouton d’une île à l’autre jusqu’au continent se fait avec une bonne visibilité de la côte opposée à chaque fois. Survol de l’Allemagne par le même chemin et les mêmes bonnes conditions qu’à l’aller. Posé à Strasbourg et ravitaillement.   L’avitailleur qui a un fort accent alsacien ne comprend pas le nom de l’aéro-club et je dois le répéter 2 fois. Le prévisionniste m’indique que c’est chargé sur les Vosges et le Jura. Effectivement je dois monter pour passer entre les gros Cu sur les Vosges, puis au-dessus du Jura c’est une couche soudée de SCu. Je vole on-top, et petit à petit cette couche s’épaissit et m’oblige à monter. A un moment je décide de voir si on peut passer dessous et je descends dans un trou. Avant la base des nuages, je vois des barbules qui traînent sur les sapins et une ligne HT. Mauvais plan, on remonte.  Mais un trou dans un nuage, ce n’est pas un tunnel en béton. Le trou se resserre, ou du moins c’est l’impression qu’il me donne. La bille n’est pas tout à fait au milieu, mais ces pieds crispés n’arrivent pas à la centrer. Les oreilles aux aguets de l’avertisseur de décrochage et les yeux rivés sur le badin et le mur blanc, il faut serrer suffisamment la spirale pour ne pas rentrer dans le coton, mais pas trop pour ne pas décrocher !

Bien plus tard, lors d’un vol lâché Corse, l’instructeur, pilote de chasse, qui ne sait pas mon histoire, dira en montrant une formation nuageuse similaire :

  •  tu vois la boite à lettres là-bas ? 
  •  Je vois, je vois …

je ne demanderais pas d’explication … 

Arrivé en haut j’utilise les quelques neurones qu’il me reste encore pour afficher la fréquence de Dijon Longvic au cas où j’appellerais ma mère et je mets le cap plein ouest, vers la plaine.  Et là, miracle, en arrivant sur la bordure du relief du Jura, la nébulosité disparaît. Je reprends mon cap au SSW mais j’ai accumulé les retards et je me sens bien vieux. Je décide de me poser sur le petit terrain d’Arbois, juste devant sur ma route. Plan et vitesse dans les choux, j’efface la piste. La 2ie tentative sera la bonne. Lorsque j’arrive devant le hangar, une voiture est là. Le monsieur qui en sort me dit :

  •  je suis membre du club (ou peut-être même le président), je vous ai vu tourner  et j’ai pensé que vous alliez vous poser ici. Je suis taxi et je tiens un hôtel restaurant. C’est la pleine saison toutes mes chambres sont prises, mais je vous donne celle de mon fils qui est en vacances.

Il m’a gracieusement transporté nourri et logé. 

LA PANNE DE CHATEAU ! Après de nouveau 9 H 40 de vol.

Dimanche 12 Août

Arbois – Montélimar pour rendre le gilet – Pont Saint Esprit

Au total une cavalcade de presque 25 H de vol. Mais je me suis juré de ne plus recommencer si on n’est pas à 2 pilotes, et dans un avion plus rapide et mieux équipé.  Débriefing à la maison et rangement des papiers. Je découvre que l’essencier, à la ligne « aérodrome de rattachement » a écrit « Pont Sindesbrit ».

 Gérard SEYTRE.

Trapped above the overcast cloud layer in glider

Publié le par JS Seytre

The flight took place in south of France in June 1996. Despite the spring coming and the atmosphere warming up day after days, a regular mistral (a north wind often blowing in the Rhône valley) was generating very good mountains waves around the airfield. As I was rather expecting some thermal conditions, I arrived a bit late in the flying club to profit of the wind laminar flow prevailing early in the morning. As a matter of fact, the majority of the gliders fleet is already airborne. Hopefully, there is still a sailplane parked near the hanger. Searching for other club members to position the glider on the runway, I find a friend also very motivated to fly. That’s very fortunate as the sailplane which is still available is a two-seater. We soon prepare the machine for a dual flight and also find a tug pilot ready to tow us. As can be imagined, this good conjunction of events makes me very excited. Moreover, we are 2 young fellows around 20; I just logged my 100th hours on my logbook but my friend is largely more experienced. The relief reaching 2,400 feet ASL just 7.5 Nm North-West from the airfield actually generates strong thermodynamic lifts and, after releasing the rope around 2,700 feet ASL, we quickly raise altitude. After fighting in the turbulences, the airflow organizes in laminar waves near 3,500 feet and we can enjoy very calm conditions, with a positive variometer around 3 m/s (~600 ft/min) and a ground speed close to 0. This sort of feeling of “calm out of chaos” well known by soaring pilots can be a contributing factor for the crew to release vigilance.  Actually, a reason why such conditions have been encountered so late in the season, whereas the sun heat should have disorganized the mountain waves system, might be the very humid air mass.  Indeed, we have observed a lot of rotor clouds in the lower atmosphere level and a Foehn window is eventually quickly materializing below us. But for the time being, our intention is drawn by others matters: we try to optimize our climbing rate and route as it is pretty late to start a cross-country flight. We spot a single-seater Discus from another gliding site heading north, approximately 2,500 ft higher than us. On the radio, the pilot tells that he rose to an altitude of more than 13,000 ft, and that makes me totally ‘pumped’. And yet, I can feel that my colleague in the rear seat (again, he has a lot more experience than I have) is not such enthusiastic, as he draws my attention on the Foehn window which is narrowing.  The Discus with better performances and extra altitude, can aim at another window in the clouds about 12 Nm North of our position, but not us. Soon, a message from the ground starter also warns the nebulosity around the airfield tends to turn to broken at medium altitude. We then decide to leave the wave lift and push the stick forward near the VNO. But it does not appear to be sufficient now: even with a negative vertical speed and quickly losing altitude, it becomes soon obvious that we are going to lose our race against the cloud layer “soldering”. We navigate in order to fly where the cloud thickness is the less important, and we manage to keep the ground in view through the nebulosity in some spots. But it has become obvious we have no other choice than to perform a breakthrough in the clouds. Needless to say, the glider has no valid horizon indicator, and even less any kind of IFR instrument. Nearing the upper base of the clouds, we see a road and flat landscape through a hole in the nearly overcast cover and decide to begin the descent there. We apply the method we were taught at that time as per the glider pilot curse: indicated speed ~110km/h (~60kt), bank angle to 30°, airbrakes fully deployed and elevator trim set up. In that configuration, the glider is stable hands off the stick (that prevents bad pilot input due to disorientation in absence of external visual references), with a high sink rate. Moreover, the inclination also limits the range of our evolution, which is also a problem when you are “blind”, particularly in a mountain region....  Our sailplane enters in the “woolly mattress” at 1200 m (~4000 ft), with -4 m/s at the vertical speed indicator. There is no GPS on-board, but we are confident to be far from the relief, nevertheless I feel rather uncomfortable. The cover is not homogenous and we can sometimes briefly see the horizon that, albeit dazzle, confirms the bank and pitch attitude are steady. We finally emerge out of the clouds at around 900 m (~3000 ft), with the relief still below and south of our position We then take the direction of the airfield and t;lhe rest of the flight and the landing were uneventful.

 

Lessons learned:

- Even when the sky is clear all around, the clouds can form a barrier between you and the ground. Of course, in a powered aircraft, it might be possible to continue in “VFR on the top”. But still, in harsh windy conditions, with a low-powered aircraft, flying to find a window in an overcast layer can be iffy.

- We were never more than 30 continuous seconds in IMC (as we were able to see from time to time the horizon) ... but I can witness for other pilots it seems very long!

- The procedure we applied seems to be however correct, and particularly, refraining to touch the control once the glider was in a steady position.

- To be careful about mutual enthusiasm of a dual crew.

21rst Nov. 2020 update, with this very remarkable YouTube video of a ridge flight that almost turned to a catastrophic accident .

4 min of flight is long to watch on YouTube, and very easy to judge abruptly; but it is very short when you are on control. The first part is normal cloud / ridge, until the crew turn left (~ 1min40), searching for the best climb rate, instead of remaining with clear sky on the right.... and even more , by heading 30° to the left, they come closer to the hill while the visibility is starting to be poor. At 2 min, they should have turned right without delay, but the crew seems to be monopolized by the high sink rate (down to -8m/s) that brings them to the cloud mass and worsen the visibility. There is apparently a lack of hill proximity awareness. At 2 min 50, they regain ground visibility to the right; although it is still very hazy, the height seems already very small! 5 sec later, they are at a few dozen meters from the ground , and the collision avoiding manœuvre  briefly bring them to +8g... which of course put them back in the clouds. The camera falls in the cockpit but we can see they state IMC close to the hill, being close to spin (3 min 41) before recovering ground visibility and control.

Thank to the pilots who have posted this video, it’s courageous. I wish them to be more careful in the future and a lot of nice and safe flights. Also I hope this sharing will serve for education of glider pilots to show the danger of losing ground sight, even momentarily.

PUBLICATIONS

Publié le

Friedrichshafen  2005

Friedrichshafen 2005

Voici la liste de mes articles publiés dans divers magazines traitants de l'Aviation Générale comme de l'Aéronautique Militaire et de la Défense:

 

  • Mit Uli in der Eta  - Segelfliegen Magazin, Juil. - Août 2020 (Essai en vol)
  • MS887 Rallye et pilotage au malonnier - Aviasport, Juil. - Août 2020 (Essai en vol)
  • Ka4 Flight Test – VGC News, été 2020 (Essai en vol)
  • Le FAETA NG - Aviasport, Avr. - Mai 2020 (Essai en vol)
  • Ercoupe, 2 dérives sans palonnier - Aviasport, Fev. - Mars 2020 (Essai en vol)
  • Eta is big on performance (part 2) – Sailplane & Gliding, Fev. - Mars 2020 (Essai en vol)
  • Seventy2One en vol sur l'Eta avec Uli Schwenk - Vol à Voile, Jan. - Fev. 2020 (Essai en vol)
  • Eta is big on performance (part 1) – Sailplane & Gliding, Dec. 2019 – Jan. 2020 (Essai en vol)
  • XA-42, la voltige de l’extrême - Aviasport, Juin-Juillet 2019 (Essai en vol)
  • Flight test: Robin DR401 - Pilot, Juin 2019 (Essai en vol)

 

  • Formation UPRT en Epsilon chez Apache Aviation - Aviasport, Avr. - Mai 2019 (Réglementation / Essai en vol)
  • 60 ans de Jodel Mousquetaire - Aviasport, Dec. 2018 – Jan. 2019 (Essai en vol)​​​​​​​
  • DR401 Lycoming ou Continental Diesel Aviasport, Octobre - Novembre 2018 (Essai en vol)
  • R172K hydravion en montagne Aviasport, Juin - Juillet 2018 (Essai en vol)
  • A la découverte du Rhönlerche II - Vol à Voile, Novembre - Décembre 2017 (Essai en vol)
  • Un Pingouin bien germanique : redécouverte d’un warbird de voyage très performant - Aviasport, Juillet-Août 2017 (Essai en vol)
  • Rassemblement National des Planeurs Anciens  2017 - Vol à Voile, Juillet-Août 2017 (Compte rendu)
  • Breezer B400: un ULM qui a du souffle Aviasport, Mai 2017 (Essai en vol)
  • AWACS: en mission avec les sentinelles volantes  - Aviasport, Dec. 2016 - Jan. 2017 (Reportage)
  • Carbon Cub, Super-Cub nouvelle génération - Aviasport, Oct. 2016 (Essai en vol)
  • Paris Air Expo 2016 - Aviasport, Juillet-Août 2016 (Compte rendu)
  • Au temps des Wassmer - Aviasport, Mars 2016 (Essai en vol / Dossier)
  • Séance LOE en simulateur A-380 - Aviasport, Février 2016 (Reportage)
  • TB-30, l'instruction façon Armée de l'Air - Aviasport, Novembre 2015 (Reportage)
  • Piaggio P-149: redécouverte d'un grand classique germano-italien - Aviasport, Février 2015 (Essais en vol)
  • Great Lakes et Waco: Classic American Biplanes - Aviasport, Mai 2014 (Essais en vol)
  • Flying on French E-3: on alert over Paris - Air Forces Monthly, Mai 2014 (Reportage - Manœuvres militaires)
  • Apache contre Marine Nationale - Aviasport, Juillet-Août 2013 (Reportage - Manœuvres militaires)
  • Savage Cruiser: digne héritier du Cub? - Volez!, Mars 2013 (Essai en vol)
  • Apache Hunters - Air Forces Monthly, Octobre 2012 (Reportage - Manœuvres militaires)
  • Schweizer TG-2, Warbird à l'américaine - Vol à Voile, Août 2012 (Essai en vol)
  • Pompiers du Ciel en monomoteur - Aviasport, Mars 2012 (Reportage sur la lutte anti-feu)
  • Au revoir, Reims - Air Forces Monthly, September 2011 (Base aérienne)
  • La baie de San-Francisco en C170 - Aviasport, Juin 2011 (Essai en vol / Dossier)
  • Association Vélivole du Tricastin - Volez!, Septembre 2010 (Destination)
  • Le Slingsby T-21 - Volez!, Mars 2010 (Essai en vol)
  • Le DH115 Vampire - Aviasport, Novembre 2009 (Essai en vol)
  • La pente de Saint-Rémy de Provence - Volez!, Septembre 2008 (Destination)
  • Un sport jeune et fun! - Volez!, Mai 2002 (cf "le vol à voile, un sport pour les jeunes")
  • Circuit inachevé dans les Alpes, le debriefing - Volez!, Mai 2001 (récit de vol / retour d'expérience)
  • Vinon-sur-Verdon, perle de Provence - Volez!, Septembre 2000 (Destination)

Ainsi que diverses brèves d'actualité.

Je suis par ailleurs membre de l'AJPAE (Association des Journalistes Professionnels de l'Aéronautique et de l'Espace).

Remerciements

Dans la plupart des cas, ces articles et reportages n'auraient pas pu être réalisé sans le concours et le support de personnes de mon entourage et d'aide de personnes bienveillantes. 

Pour commencer, il y a tout d'abord mes filles Angela et Tania et mon épouse Elsa, pour leur patience lors de ces longues soirées passées un peu égoïstement à écrire mes récits de vols, pour lesquels je m'étais déjà auparavant absenté - ce qui est vrai par ailleurs pour toutes mes activités aéronautiques.

Ensuite, à tous les propriétaires d'aéronefs, pilotes, constructeurs, sociétés de travail aérien et compagnies aériennes, aéro-clubs qui m'ont laissé pour quelques dizaines de minutes (toujours trop brèves) les commandes de leurs merveilleuses machines. Egalement les confrères journalistes et photographes, ingénieurs, passionnés d'aviations en genre etc.... pour leur aide et contribution. Les plus généreux n'étant pas toujours les plus nantis. Et bien sûr ces magazines qui ont accepté de publier ma prose parfois un peu trop volubile mais toujours passionnée - sans oubliés mes lecteurs pour leur soutien et leur enthousiasme qui me rempli toujours de joie.

J'aimerais citer en particulier quels noms, aides ou intermédiaires précieux que je n'ai pas forcément eu l'occasion de mentionner dans mes articles:

- Ma famille: mon père (pour les vols de "mise en place") et ma mère (au même titre que mes filles et ma femme pour la patience...), mes beau-parents

- P. et J. Choukroun

- T. Paris

- G. Gelée

- R. F.

- E. Delesalle

- P.E. Langelfeld

- C. Nickson

- A. Bertrandie

- F. Besse

- A. Vermorel

- N. Honnons

- B. Ballande

- P. Corny

- D. Fronius

- C. Collignon

- J. Bothelin

- B. Otelli

…. Et tous ceux que j’ai oublié (qu’ils se manifestent s’ils se reconnaissent !)

 

 

AERONEFS / AIRCRAFT

Publié le

PILOTE de SECURITE (ou compagnon de vol, tout simplement)

Je suis toujours heureux de partager un vol avec une autre aviateur (ou aviatrice) partageant la même passion, mais ayant peut-être un vécu de l'aéronautique différent du mien.

Alors, sans aucune prétention quant à mon modeste bagage aéronautique, n'hésiter pas à me contacter pour un vol mutuel.

AÉRONEFS PILOTES

NB: photos un peu plus bas

Voici la liste des appareils sur lesquels j'ai eu la chance de pouvoir voler (par ordre chronologique, avec date du premier vol). Le type (ou plutôt classe) est également mentionné; lorsque j'ai également volé sur des appareils relativement similaires, j'ai choisi de les mentionner dans la même ligne (en italique)

 

Appareils sur lesquels ont été effectués des vols en tant que commandant de bord:

 

  • Jan. 92: Jodel (D112, D113) - SEP
  • Sep. 92: Schleicher ASK13 - Planeur (1)
  • Mar. 93: Centrair Marianne (C201A, B) - Planeur
  • Juil. 94: Grob G103 (G103A, B, C – alias: Twin Astir I, II, III) - Planeur (2)
  • Fev. 95: Wassmer WA28 Espadon - Planeur (3)
  • Dec. 95: Wassmer WA30 Bijave - Planeur
  • Juin 96: Wassmer WA22 Superjave - Planeur
  • Juil. 96: Schempp Hirth DuoDiscus - Planeur
  • Aou. 96: Grob G102 Astir CS Jeans – Planeur
  • Aou. 96: Wassmer WA26P Squale - Planeur (4)

 

  • Dec. 96: Scheibe SF28 - TMG (5)
  • Avr. 97: Schempp Hirth Janus (Janus A, B, C, CE, CT) - Planeur (CT: avec turbo)
  • Juin 97: Centrair Pégase (C101, C101A) - Planeur (6)
  • Juil. 97: Letov L23 Super Blanik - Planeur
  • Juil. 97: Piper PA19 - SEP (7)
  • Aou. 97: Centrair SNC34C Alliance - Planeur
  • Nov. 97: Schleicher K8 - Planeur
  • Nov. 97: Breguet 904S - Planeur
  • Dec. 97: Schleicher ASW15 (ASW15B, BW) - Planeur
  • Mai 98: Schleicher Ka6 (Ka6CR, K6E) - Planeur
  • Sep. 98: Glaiser-Dirks DG800S – Planeur

 

  • Fev. 99: Wassmer WA20 Javelot - Planeur
  • Avr. 99: SZD 50-3 Puchacz - Planeur
  • Juil. 99: CARMAM JP15/36 - Planeur
  • Aou. 99: PZL PW5 - Planeur
  • Jan. 00: Schleicher ASK21 - Planeur
  • Mar. 00: Caproni A21S Calif - Planeur
  • Avr. 00: Schneider LS3a - Planeur (8)
  • Juin 00: Schneider LS4 (LS4b) - Planeur
  • Nov. 00: Cessna 150 et 152 (C152, F150K, L, A150 Aerobat) - SEP (9)
  • Jan. 01: Schleicher ASW19B – Planeur

 

  • Juin 01: Glasflügel H304 - Planeur
  • Aou. 01: Glaiser-Dirk DG1000S - Planeur
  • Sep. 01: Morane-Saulnier Rallye *- SEP
  • Oct. 01: Glaser-Dirks DG200/17 - Planeur
  • Nov. 01: Schleicher ASW20BL - Planeur
  • Nov. 01: Robin DR400 ** - SEP
  • Mar. 03: PZL PW6U - Planeur
  • Nov. 03: SZD 51-1 Junior - Planeur
  • Aou. 04: Cessna 172 (C et/ou F172; B, L, M, R, SP G1000) - SEP (10)
  • Avr. 05: Piper PA28 *** - SEP (11)

 

  • Mai 05: Schneider LS6 (LS6c/17.5, LS6c/18W) – Planeur
  • Aou. 05: Nord NC858S - SEP
  • Jan. 06: Mudry CAP10B - SEP
  • Sep. 06: Letov L13 Blanik - Planeur
  • Sep. 06: Morane-Saulnier MS317 - SEP
  • Aou. 08: Robin R2160i - SEP (12)
  • Dec. 09: Tecnam P2002JF - SEP
  • Juil. 10: Robin HR200/120B - SEP
  • Fev. 11: Cessna C170B - SEP
  • Mar. 11: Robin DR221 – SEP

 

  • Mar. 11: Robin DR250 - SEP
  • Avr. 11: Zlin Savage Cruiser - ULM classe 3
  • Oct. 11: Schweizer SGS 2-8 / TG2 - Planeur
  • Nov. 11: Dyn'Aéro MCR4S - SEP (13)
  • Mai 12: Robin DR253 - SEP
  • Mar. 13: Piper PA28 "complexe" (PA28R-201T Turbo Arrow III) – SEP (14)
  • Avr. 13: Pipistrel Alpha Trainer - ULM classe 3
  • Aou. 13: Tecnam P92 - ULM classe 3
  • Oct. 14: Piper PA18S-150 - SEP/S (15)
  • Aou. 15: Aquila AT01 - SEP

 

  • Oct. 16 : Cessna 182S Skylane – SEP
  • Dec. 16: Breezer B400 - ULM Classe 3
  • Nov. 17: Cessna R172K-S Hawk XP - SEP/S
  • Nov. 18: Luscombe 8E - SEP
  • Nov. 18: Mooney A2 (Aircoupe) - SEP
  • Dec. 19: ATEC Faeta NG - ULM classe 3
  • Fev. 20: Glaiser-Dirks DG300 - Planeur

 

 (1)      - Premier vol solo - Juil. 93

- vol d'1h en solo - Sep. 93

- Brevet de pilote de planeur - Mai 94
(2) Première machine à train rentrant
(3) Premier monoplace

(4) Gain de 1000 m du Brevet D - Sep. 96
(5)       - Premier avion avec pas variable (calage de l'hélice modifiable en vol)

- Premier solo avion (TMG) - Mai 97

- Première navigation solo en avion - Mai 97

- Autorisation emport passager planeur - Mai 97

(6) Vol de 5 heures pour le Brevet D - Aou. 97

(7) Variante train classique (TW) - Juil. 05
(8)       - Premier planeur classe course

- premier circuit solo de 50km pour le Brevet D - Mai 2000

- premier circuit solo de 300km pour le Brevet E - Juil. 2000
(9)       - Premier solo en SEP - Juin 01

- Navigation de 150 Nm du PPL

- Obtention du PPL - Mai 05

(10) Variante EFIS - Fev. 18

(11) Habilitation VFR de Nuit - Mai 14

(12) Autorisation voltige positive - Aou. 08
(13) Variante pas variable, ie hélice à vitesse constante (VP) - Nov. 11

(14) Variantes train rentrant (RU) et moteur turbocompressé (T) - Dec. 13

(15) Qualification SEP (h) (hydravion amphibie à flotteurs) - Oct. 14

 

* MS880B Rallye Cub, MS887 Rallye 125, MS893 Rallye Commodore

*** DR400/108, 120, 135i Ecoflyer, 140, 140B, 160, 180; DR401/160A, 155CDI

*** PA28-151 Cadet / PA28-161 Warrior / PA28-180 Cherokee Archer / PA28-181 Archer III

Appareils sur lesquels des vols en double commande uniquement ont été effectué:

  • Juil. 96: Scheibe Bergfalke IV - Planeur
  • Aou. 98: Glaser-Dirks DG505/22MB - Moto-Planeur (1)
  • Oct. 98: Caudron C800 - Planeur
  • Fev. 99: Scheibe SF25D - TMG
  • Juil. 99: Glaser-Dirks DG500 (DG500 Elan, DG505 Orion- Planeur
  • Juil. 99: Schleicher ASH25 (ASH25W, WL, EL) - Planeur
  • Aou. 00: Stemme S10 - TMG
  • Nov. 00: Rutan Longeze - SEP
  • Avr. 01: Diamond HK36 TTC115 Super Dimona -TMG
  • Aou. 01: Schempp Hirth Nimbus 3DM - Moto-Planeur (2)

 

  • Dec. 02: Stampe LPB01 - SEP
  • Sep. 05: Nord 1101 Noralpha - SEP (3)
  • Nov. 05: Flight Design CTSW - ULM classe 3 (4)
  • Avr. 06: Zlin Z526F Trener Master - SEP
  • Juin. 06: De Havilland DH115 Vampire - Monoréacteur (5)
  • Sep. 06: Slingsby T21B - Planeur
  • Nov. 06: Cessna 172 "complexe" (F172RG Cutlass II) - SEP
  • Juin 07: Antonov An2 - SEP
  • Oct. 07: Valentin Taifun 17E - TMG
  • Aou. 08: Humbert Aviation Tetras CS - ULM classe 3

 

  • Oct. 09: American Champion Decathlon 8KCAB - SEP
  • Juin 10: Rans S6-ES Coyote II - ULM classe 3 (6)
  • Juil. 11: Issoire Aviation APM20 Lionceau - SEP
  • Juil. 11: Diamond DA-40 Diamond Star (DA40-180, DA-40NG)- SEP
  • Oct. 11: Taylorcraft L2 Grasshopper - SEP
  • Avr. 13: Cessna C177RG Cardinal - SEP
  • Sep. 13: North American T-6G - SEP
  • Sep. 13: Great Lakes 2T-1A-2 - SEP
  • Sep. 13: Waco YMF5c - SEP
  • Avr. 14: Schempp Hirth Nimbus 4D - Planeur

 

  • Aou. 14: Piaggio P149 (FWP149D) - SEP
  • Sep. 14: Socata TB30 Epsilon - SEP
  • Mar. 15: Extra EA-200 - SEP
  • Mai 15: Yakolev Yak-52 - SEP
  • Avr.16: Republic RC-3 Seabee - SEP/S
  • Avr.17: Schleicher Ka4 Rhönlerche II - Planeur
  • Avr.17: CARMAM M200 Foehn - Planeur
  • Sept. 17: Schempp Hirth Arcus T - Planeur
  • Fev. 18:  Robinson R22 Beta II – SEP/H
  • Juin 18:  American Champion Citabria 7GCBC – SEP

 

  • Fev. 19: XtremeAir XA42 - SEP
  • Avr. 19: Eta - Moto-Planeur

 

(1) Premier planeur à dispositif d'envol incorporé
(2) Plus long circuit en double commandes (720km) / plus long vol (9h30)
(3) Premier avion complexe (Constant speed et train rentrant)
(4) Premier vol en ULM
(5) Premier vol en jet
(6) Brevet de pilote ULM multiaxe (autorisations emport passager et radio)

 

Appareils sur lesquels des vols d'information, avec un autre pilote non-qualifié instructeur ont été réalisés (vols non comptés dans le total des heures de vol):

 

  • Juin 06: Airbus A321 - Biréacteur
  • Oct. 11: Cessna C180 - SEP
  • Dec. 11: Aero Vodochody L39C Albatross - Monoréacteur
  • Dec. 11: Hawker Hunter Mk T68 - Monoréacteur
  • Jan. 12: Cirrus SR20 - SEP
  • Aou. 13: Piper PA32R-301 Saratoga SP - SEP
  • Mar. 14: Wassmer WA51A Pacific - SEP
  • Avr. 14: Nord 1002 - SEP
  • Juin. 14: Wassmer WA4/21 Super 4/21 - SEP

 

  • Juil. 16: CubCrafters CCK-1865 Carbon Cub EX - SEP
  • Aou. 18: SAN / Jodel D140 (D140A, D140R – alias: Mousquetaire I,  Abeille) - SEP
  • Aou. 19: ERCO Ercoupe 415CD - SEP
  • Juil. 20: Beechcraft 58 Baron - MEP

 

Bien entendu, cette liste comporte néanmoins uniquement des avions dans lesquels un rôle « actif » a été joué. Les nombreuses heures passées en cabine de Airbus A330, 340, 380, Boeing 737, 747, 777 ou encore E-3F Sentry ne sont évidemment pas mentionnées.

Simulateurs (Full flight ou homologué)

 

  • Mai 11: Dassault Mirage F-1CR - Monoréacteur
  • Mai 15: Airbus A380 – Quadriréacteur

Quelques images...

(par ordre chronologique des appareils pilotés)

JODEL D112

Jodel D112 F-PHFL de l'aéro-club Jean Orial, sur lequel j'ai effectué parmi mes premiers vols comme élève-pilote (ici à Uzès, Août 2011)Jodel D112 F-PHFL de l'aéro-club Jean Orial, sur lequel j'ai effectué parmi mes premiers vols comme élève-pilote (ici à Uzès, Août 2011)

Jodel D112 F-PHFL de l'aéro-club Jean Orial, sur lequel j'ai effectué parmi mes premiers vols comme élève-pilote (ici à Uzès, Août 2011)

SCHLEICHER ASK13

ASK13 de l'Association Aéronautique Provence Côte d'Azur - Mars 2003 (en piste, prêts pour des vols école, et en pente sur le Malay)ASK13 de l'Association Aéronautique Provence Côte d'Azur - Mars 2003 (en piste, prêts pour des vols école, et en pente sur le Malay)

ASK13 de l'Association Aéronautique Provence Côte d'Azur - Mars 2003 (en piste, prêts pour des vols école, et en pente sur le Malay)

WASSMER WA28 ESPADON

Derrière un K13 et 2 Topazes, on peut voir le WA28 F-CEOG démonté. C'est un des 2 Espadon (avec le F-CDZT)sur lesquels j'ai volé dans les années 95-96 à St-Remèze. Il est ici dans un hangar à Besançon, retrouvé par hasard en Août 2008.

Derrière un K13 et 2 Topazes, on peut voir le WA28 F-CEOG démonté. C'est un des 2 Espadon (avec le F-CDZT)sur lesquels j'ai volé dans les années 95-96 à St-Remèze. Il est ici dans un hangar à Besançon, retrouvé par hasard en Août 2008.

WASSMER WA30 BIJAVE

Me voici aux commandes du WA30 Bijave F-CDQA à Bourges - Août 1998. Un autre Bijave terminant sa carrière dans le hall d'entrée du "musée de l'Aviation de Chasse"Me voici aux commandes du WA30 Bijave F-CDQA à Bourges - Août 1998. Un autre Bijave terminant sa carrière dans le hall d'entrée du "musée de l'Aviation de Chasse"

Me voici aux commandes du WA30 Bijave F-CDQA à Bourges - Août 1998. Un autre Bijave terminant sa carrière dans le hall d'entrée du "musée de l'Aviation de Chasse"

PIPER PA19

Balade au-dessus de la Seine (Septembre 2005)Balade au-dessus de la Seine (Septembre 2005)

Balade au-dessus de la Seine (Septembre 2005)

SCHEMPP HIRTH JANUS

En pente au Pic de Bure, puis sur la barre des Ecrins, avec le Janus B F-CEPY de l'Association Vélivole du Triscastin, Août 2010En pente au Pic de Bure, puis sur la barre des Ecrins, avec le Janus B F-CEPY de l'Association Vélivole du Triscastin, Août 2010

En pente au Pic de Bure, puis sur la barre des Ecrins, avec le Janus B F-CEPY de l'Association Vélivole du Triscastin, Août 2010

Vol du 10 Aôut 2010 (300km en Janus B)

SCHLEICHER ASK21

Vaché à Calas (Fev. 2001) / Baptême Elsa à Gap (Août 2005)Vaché à Calas (Fev. 2001) / Baptême Elsa à Gap (Août 2005)

Vaché à Calas (Fev. 2001) / Baptême Elsa à Gap (Août 2005)

SCHNEIDER LS4

En attendant le remorqueur, et en arrivée après un circuit vers le col de Larche; LS4 F-CEIK, stage à Gap (Août 2005)
En attendant le remorqueur, et en arrivée après un circuit vers le col de Larche; LS4 F-CEIK, stage à Gap (Août 2005)

En attendant le remorqueur, et en arrivée après un circuit vers le col de Larche; LS4 F-CEIK, stage à Gap (Août 2005)

CESSNA 150/152

Un de mes derniers vols avec l'AC de Fréjus au départ de Cannes-Mandelieu: retour au terrain, le long de l'Esterelle vers le point SW, (Fev. 2003, Cessna 152 F-GCND) / Le Cessna 150 F-BRXU sur lequel j'ai terminémon PPL à l'AC J. Bertin de Chavenay / Balade à Deauville avec le F-BSIX (sur lequel j'ai passé mon test PPL) en Juillet 2006Un de mes derniers vols avec l'AC de Fréjus au départ de Cannes-Mandelieu: retour au terrain, le long de l'Esterelle vers le point SW, (Fev. 2003, Cessna 152 F-GCND) / Le Cessna 150 F-BRXU sur lequel j'ai terminémon PPL à l'AC J. Bertin de Chavenay / Balade à Deauville avec le F-BSIX (sur lequel j'ai passé mon test PPL) en Juillet 2006
Un de mes derniers vols avec l'AC de Fréjus au départ de Cannes-Mandelieu: retour au terrain, le long de l'Esterelle vers le point SW, (Fev. 2003, Cessna 152 F-GCND) / Le Cessna 150 F-BRXU sur lequel j'ai terminémon PPL à l'AC J. Bertin de Chavenay / Balade à Deauville avec le F-BSIX (sur lequel j'ai passé mon test PPL) en Juillet 2006Un de mes derniers vols avec l'AC de Fréjus au départ de Cannes-Mandelieu: retour au terrain, le long de l'Esterelle vers le point SW, (Fev. 2003, Cessna 152 F-GCND) / Le Cessna 150 F-BRXU sur lequel j'ai terminémon PPL à l'AC J. Bertin de Chavenay / Balade à Deauville avec le F-BSIX (sur lequel j'ai passé mon test PPL) en Juillet 2006

Un de mes derniers vols avec l'AC de Fréjus au départ de Cannes-Mandelieu: retour au terrain, le long de l'Esterelle vers le point SW, (Fev. 2003, Cessna 152 F-GCND) / Le Cessna 150 F-BRXU sur lequel j'ai terminémon PPL à l'AC J. Bertin de Chavenay / Balade à Deauville avec le F-BSIX (sur lequel j'ai passé mon test PPL) en Juillet 2006

PIPER PA28

Mon père devant l'Archer F-BVVA à notre arrivée a Friedrichshafen / survol des Alpes Suisses au retour (Avril 2005)
Mon père devant l'Archer F-BVVA à notre arrivée a Friedrichshafen / survol des Alpes Suisses au retour (Avril 2005)

Mon père devant l'Archer F-BVVA à notre arrivée a Friedrichshafen / survol des Alpes Suisses au retour (Avril 2005)

NORD NC858S

NC858 privé superbement entretenu / en vol vers Dreux (Oct. 2006)NC858 privé superbement entretenu / en vol vers Dreux (Oct. 2006)

NC858 privé superbement entretenu / en vol vers Dreux (Oct. 2006)

SLINGSBY T-21

Slingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)n
Slingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)nSlingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)nSlingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)n
Slingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)nSlingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)n

Slingsby T-21B restauré aux couleurs des Cadets de la RAF, dans u club de vol à voile Espagnol (Santo Tomé del Puerto, Août 2006)n

Liste des appareils pilotés (Mai 2020)

Je me dois de préciser que cette liste de quelques 130 appareils majoritairement des machines assez semblables (monomoteurs à piston et planeurs en majorité). De plus, je totalise à peine plus de 1000 heures de vol. Une moyenne de 8 heures de vol par appareil peut paraître pas très sérieux, et effectivement, je ne connais bien que très peu d’entre eux. De plus, les 5 machines les plus pilotées représentent quasiment 50% de mes heures de vol. Néanmoins, je prends toujours autant de plaisir et découvrir une nouvelle machine, même pour quelques (trop courtes minutes à ses commandes).

Cette liste est donc bien plus le reflet d’une curiosité insatiable à découvrir tout type d’aéronef, que d'une grande expérience aéronautique. Bref, comme le dit Barry Schiff de lui-même, je suis un collectionneur avide (je ne prétends néanmoins à aucune autre comparaison avec lui...).

Cependant, passer souvent d'une machine à une autre, permet en ce qui me concerne, de minimiser le temps d'adaptation lors de la découverte d'un nouvel aéronef. Bien sur, ceci ne remplace pas une activité soutenue et des vols réguliers, mais c'est tout de même enrichissant.

Ouvrages de Robert Galan sur l'évolution de l'aviation d'après guerre à nos jours - Editions Privat

Publié le par JS Seytre

«J’ai tout essayé»

Dès le titre de son ouvrage autobiographique "Mémoires d'un pilote d’essai, j'ai tout essayé", Robert Galan affiche la couleur…. Il faut bien reconnaître que l'auteur, a eu une carrière de pilote d’essai hors normes. Le nombre de nouveaux appareils et équipements que l’auteur a eu l’occasion d’essayer en 25 ans de carrière est exceptionnel, même au sein du microcosme élitiste dont il faisait parti.

Ainsi, au cours de son récit, Robert Galan nous entraîne au cœur de la révolution aéronautique qui s’étend de l’après-guerre aux années 2000 ; des premiers jets aux cockpits numériques. Plongé au cœur du Centre d’Essais en Vol, on découvre les l’expérimentation et la mise au point des systèmes et de l’avionique aujourd’hui intégrés sur les avions commerciaux et militaires de série. Outre les commandes de vol électriques, les HUD et autre bonds en avant technologiques, on a aussi le plaisir de découvrir au fil des pages quelques expérimentations anecdotiques, telles que le pilotage par commandes vocales où les premières moving map avec diapositives…

Bien que l’essentiel du propos soit centré sur le bond en avant technologique de l’aviation vécue pendant l’âge d’or des essais en vol, R. Galan nous dévoile également le reste de son parcours professionnel d’exception, de pilote de ligne à expert aéronautique au près des tribunaux, en passant par l’écriture d’ouvrage aéronautiques.

«On a retrouvé les boites noires»

Dans cet ouvrage, Robert Galan, pilote emblématique de l’âge d’or du CEV, revient sur quelques accidents qui ont marqué l’histoire de l’avion des années 30 à nos jours. Il ne s’agit pas forcément de tragédies à fort retentissement médiatique, mais plutôt d’événements choisis par rapport à l’éclairage qu’ils apportent sur la problématique de la sécurité des vols.

Aussi, la finalité de ce recueil n’est pas de relater les faits dans les moindres détails, mais plutôt de résumer et d’analyser une suite logique d’accidents reliés entre eux par une même causalité. Ainsi, les événements relatés sont regroupés par catégories au fil des chapitres (collisions en vol, comportements inappropriés de l’équipage, défauts d’entretien etc.). Cette approche intéressante permet d’appréhender les différentes facettes de la sécurité aérienne. L’épilogue de ces récits établit également le lien entre les origines des événements et les évolutions réglementaires qui en ont découlé. Ainsi, l’ouvrage se démarque des livres sur le même thème, comme ceux de J-P. Othelli par exemple. Pour bien comprendre l’ampleur pédagogique de « On a retrouvé les boites noires », il convient de préciser que R. Galan a lui-même été chargé de l’étude des dossiers d’une trentaine d’accidents dans le cadre d’enquêtes.

Cet exposé factuel et technique est comme il se doit encadré par une introduction et une conclusion qui invitent le lecteur à relativiser ces évènements dramatiques. Car, statistiques à l’appui, l’avion reste le moyen de transport le plus sûr au monde.

Vous pouvez retrouver ces 2 livres, comme le reste des ouvrages de R. Galan, aux éditions Privat

Les nouveaux défis de la sécurité aérienne

Publié le par JS Seytre

Les nouveaux défis de la sécurité aérienne

Le présent compte rendu rapporte quelques éléments évoqués lors d’une conférence donnée par Patrick Ky, Directeur Exécutif de l’Agence Européenne de Sécurité de Aérienne, sur les nouveaux défis en matière de sécurité aérienne.

Certains enjeux suscités par les nouvelles technologies et l’actualité méritent qu’on s’y attarde par rapport au nombre de questions qu’ils soulèvent.

Préambule

L’année 2013 a été la plus sure de toute l’histoire du transport aérien. En comparaison, 2014, avec ces 1340 passagers et membres d’équipages disparus, a provoqué une onde de choc dans l’opinion, alors même que le rapport nombre de décès sur nombre de passagers transportés restait en progression. Il faut dire que 2014 a vu une succession de catastrophes majeures (les 2 vols de la Malaysia Airlines, et ceux d’Air Algérie et d’Air Asia) qui en fait l’année avec la plus forte accidentologie absolue depuis plus de 10 ans. Ces évènements dramatiques illustrent tristement que rien n’est jamais acquis en matière de sécurité.

2015 semble renforcer ce terrible constat. Le transport aérien a été une nouvelle fois endeuillé par de terribles épisodes, comme le vol 9525 de la Germanwings[1] le 24 Mars, ou le vol Metrojet du 1er Novembre.

L’enjeu de la croissance du trafic aérien dans la zone Asie – Pacifique

Les agences de sécurité gouvernementales quelle qu’elles soient se doivent d’assurer une croissance du trafic aérien qui garantisse la sécurité des passagers. Mais toutes ces agences, en fonctions du développement économique et l’histoire aéronautique du pays, n’ont pas le même niveau d’expérience. De plus, il est difficile à une entité nationale (ou multinationale) d’intervenir au-delà des frontières à l’intérieure desquelles s’exerce son autorité, et ainsi de pouvoir veiller à la sécurité de ses ressortissants voyageant sur des vols de compagnies étrangères. Pourtant, le public attend au moins de se sentir protégé par les institutions de son pays. La liste noire des compagnies aériennes tenue par la Commission Européenne est accessible au grand public, mais l’action de l’AESA en coulisse va plus loin.

En effet, l’agence (ainsi que son homologue nord-américaine, la FAA) intervient autant que possible auprès d’autorités de l’aviation civile de pays tiers pour les guider dans l’adoption d’un schéma réglementaire qui permettrait de mieux encadrer l’activité et d’améliorer la sécurité des vols. L’AESA et la FAA peuvent également proposer de recourir à des audits et des inspections. Mais l’amplitude de ces interventions reste toutefois limitée, et le risque d’apparaitre condescendant aux yeux d’acteurs moins expérimentés est fort. Il est en effet délicat de véhiculer des messages de bonne pratique auprès d’institutions d’état souverains qui n’ont rien demandée. La réaction de rejet peut-être amplifiée lorsque les pays abordés ont connu la colonisation d’une nation occidentale ou bien connaissent un développement qui leur apporte une certaine assurance.

Parfois, en dépit de l’existence de très bonnes compagnies locales, la déficience des autorités de surveillance ne permet pas la mise en place de règles pérennes (formation des pilotes, des contrôleurs aériens, et autres organismes de maintenance) telles que celles qui ont abouti au niveau de sécurité enregistré dans le monde occidental.

A titre d’exemple, l’accidentologie du transport aérien dans la zone Asie – Pacifique[2] est celle de l’Europe il y a une dizaine d’années. Il y a donc un réel bénéficie à faire profiter les pays affichant une récente croissance de trafic de l’expérience d’agences étrangères plus expérimentées en matière de sécurité aérienne. L’Europe et les Etats-Unis aimeraient donc pouvoir mettre en place des accords de collaboration afin que ce fort développement ne laisse pas la sécurité de côté.

Risque de guerre et renseignement militaire

L’explosion en plein vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine montre une nouvelle fois que la protection des passagers Européens ne dépend malheureusement pas que de la surveillance des compagnies Européenne. Le rapport final du bureau d’enquête hollandais sur ce drame a conclu à un tir volontaire d’un missile sol-air «Bulk » par les séparatistes de l’est du pays.

Ce type de risque (heureusement quasiment limité au survol de zone de guerre) se situe à la frontière entre le domaine de la sécurité et celui de la sureté des vols. La réponse immédiate a été de rehausser le plancher de survol au-dessus de portée des moyens anti-aériens. Mais les mesures de sureté plus conservatoires sont plus difficiles à mettre en œuvres car elles ne peuvent se baser que sur des données émanant du milieu du renseignement militaire … qui par essence, ne divulgue pas ses informations. Quoiqu’il en soit, le partage du renseignement reste encore dans une grande mesure une affaire nationale. De plus, des soupçons d’intérêts économiques peuvent s’y mêler. Par exemple, il peut être délicat d’interpréter le coup de téléphone d’une agence étrangère qui recommande de ne pas survoler une zone pour cause de risque terroriste. Surtout si son gouvernement n’y a pas d’intérêts commerciaux, alors que les compagnies Européennes enregistrent près de 150 vols hebdomadaires au-dessus de la région.

Néanmoins, au tout début de l’enquête sur le crash de l’A321 de Métrojet, le risque lié au survol du Nord Sinaï a été évoqué au même titre que la possibilité d’une bombe à bord de l’appareil. Bien que cette dernière hypothèse soit largement plus vraisemblable, ne serait-ce que par la difficulté de mise en œuvre de batteries de missiles sol-air capable d’atteindre un appareil à 9000 m, il est intéressant de noter que cette éventualité n’a pas été d’emblée écartée. Cependant, bien qu’une certaine quantité d’armement ex-Lybien se retrouve en circulation au Moyen-Orient et que Daesh puisse être capable de les utiliser (par la capture ou le recrutement dans ses rangs de techniciens militaires syriens ou irakiens), leur mise en œuvre parait fortement improbable sur le territoire en principe encore sous contrôle d’un pays souverain.

L’émergence de la problématique de la cyber sécurité

Il semblerait que ce risque ne menace pas encore directement les vols commerciaux habités : le pilote-automatique et les commandes de vols, bien qu’électriques, se trouvent à priori sur des bus fermés isolés des réseaux extérieurs. De même, les liaisons internet installées dans les avions de ligne pour le divertissement des passagers n’ont pas de rapports avec les communications utilisées par l‘équipage (radio ou ACARS), qui de toute façon n’interfèrent pas avec le contrôle de l’avion.

Quant aux EFB (Electronic Flight Bag), sorte de tablettes servant de base de données (paramètres et caractéristiques de l’avion, cartes d’aéroport, check-lists etc.) qui font leur apparition dans les cockpits, elles doivent rester déconnectées du système de bord, et ceci afin d’éviter un processus de certification complexe. Il est à noter d’autre part que l’introduction de de tout nouveau système fait l’objet d’un audit de sécurité aérienne de la part de l’IATA.

Pour autant, la revendication d’un passager américain d’avoir « pénétré dans le réseau du cockpit » d’un liner (qui plus est un vieux Boeing 727) avec son iPhone semble avoir été prise au sérieux par le FBI qui l’a d’ailleurs interrogé.

De son côté, l’OACI a nommé un collège d’expert à charge de la surveillance du « cyber ». Le risque est actuellement classé comme faible. Cependant, l’AESA a de son côté sollicité la coopération d’un intervenant à la fois hacker de haut niveau et pilote professionnel. Celui-ci revendique notamment pouvoir en moins de 5 minutes s’introduire dans le réseau d’une compagnie aérienne avec un profil d’administrateur. Performance somme toute banale et éloignée de la sécurité des vols, sauf à penser que la messagerie ACARS peut se trouver hébergée sur le même réseau…. La question sur le pouvoir de nuisance qu’aurait effectivement eu une personne mal attentionnée reste ouverte, mais il aurait été certainement très limité. Prendre le contrôle d’un avion piloté à distance paraît dans un avenir proche encore totalement impossible, mais l’évolution des liners comme « univers connecté » dans le futur pose évidemment de nombreuses questions. En particulier la mise en place de projet tel que « Trajectoire 4D » permettant au contrôleur aérien de donner des instructions directes aux systèmes avions. A cet effet, le gouvernement américain a déjà en place un volet aviation à son dispositif CERT (Cyber Emergency Response Risk).

Contrôle de la formation et du maintien de compétence des pilotes

Ce sujet n’a quant à lui rien de nouveau mais reste toutefois en évolution constante. En effet, si les automatismes ont pour une grande part contribués à l’amélioration de la sécurité, la contrepartie est que les pilotes passent de plus en plus de temps à gérer des systèmes. Leur compétence de pilotage peut être en grande partie entretenue grâce aux simulateurs, de plus en plus réalistes ; mais à condition que les exercices réalisés soient adaptés. En la matière, l’AESA juge les programmes d’entrainement en général trop répétitifs, avec des exercices connus à l’avance. Elle préconise de travailler plus sur l’effet de surprise. Sur ce point, il apparait qu’Air France, avec l’introduction de la LOE (Line Orientated Evaluation) qui permet à un instructeur d’injecter des pannes tout au long d’un vol commercial simulé, fait figure de précurseur. La multiplicité des situations supprime l’effet de routine.

Quoiqu’il en soit, l’entrainement des équipages reste la priorité en matière de sécurité surtout dans les zones en fort développement. L’accident d’Air Asia en particulier a montré une réponse inadaptée des pilotes au problème rencontré.

Au-delà de l’aspect strictement capacité de pilotage, la catastrophe de Germanwings a posé la question de l’aptitude mentale, qui ne peut pas être non plus efficacement couvert par la délivrance du certificat médical de classe 1. La recommandation de l’AESA d’avoir en permanence 2 personnes de l’équipage (PNT + PNC) dans le cockpit a été suivie par 90% des compagnies. Pourtant, rien ne prouve qu’une telle mesure aurait permis d’éviter le drame. Néanmoins, le côté rassurant pour les passagers n’est pas négligeable. La divulgation des dossiers médicaux des pilotes n’est pas à l’ordre du jour, cas parait évident d’un point de vue du respect des libertés individuelles. Rappelons également que tout médecin confronté à un cas de mise en danger relatif au dossier médical d’un patient à obligation d’en référer aux autorités.

Les drones dans le trafic aérien

A l’heure actuelle, chaque pays a sa propre réglementation au sujet des drones. Ceci pose un problème de légitimité à l’AESA, qui normalement ne s’intéresse qu’aux aérodynes ayant un impact « direct » sur la sécurité des vols. Ainsi, l’agence n’est compétente que pour les engins d’une masse supérieure à 150 kg, de telles machines doivent alors être certifiées et opérées comme un avion : télé-pilote avec licence valide, compagnie en possession d’un manuel d’exploitation.

Pour les catégories de mase inférieures, l’AESA devrait avant la fin de l’année proposer une réglementation commune. Les grandes lignes en seraient :

  • entre 25 et 150 kg ou utilisé de manière commerciale : autorisation d’exploitation spécifique nécessaire
  • en-dessous de 25 kg en utilisation privée : catégorie « open » avec cependant la généralisation de puces pour éviter les intrusions au-dessus de sites sensibles.

Alors que le confort du 21ieme siècle pourrait parfois inciter au relâchement en matière de sécurité, une géopolitique en pleine mutation associée à de nouveaux types de risque montre que, plus que jamais, il faut rester vigilants face aux l’évolution toujours plus rapides des menaces qui peuvent peser sur l’aviation civile.

[1] Ce drame, imputé au suicide du co-pilote par collision volontaire avec le relief, porte à lui seul la question de l’aptitude psychique et mentale du personnel navigant technique, jusqu’à là relativement tabou.

[2] Les transporteurs d'Asie-Pacifique ont enregistré la plus forte hausse de trafic en 2014 par rapport à 2013 (5,8%), et les prévisions montrent que cette croissance (la plus forte du monde) va encore s’accroître dans la décennie à venir.